jeudi 27 janvier 2011

lundi 26 juillet 2010

Pour celles qui vont visiter le blog de Julie
sur le thème des années 50
et petit clin d'œil pour les autres. :-)

dimanche 2 mai 2010

"Je la regarde elle"… Marilyn Monroe


Merci Julie pour cette séance photo
qui laisse à méditer sur la citation de Marilyn.

Qui je suis, toi que je regarde dans le miroir?

mercredi 14 avril 2010


Parce que c'est ça…

LA VIE

Parce que ce devrait être ça pour chacun d'entre nous,
d'ici et d'ailleurs...




lundi 28 décembre 2009

Libre à chacun d'interpréter...


jeudi 15 octobre 2009

Mémoires de guerres...



Assise sur un matelas, la peur au ventre, partagée entre l’envie d’aller toucher ce qui me bouffe (l’argent) et mes neurones qui luttent pour ne pas ressentir, mon regard se pose singulièrement sur mes jambes. Vieilles. Dures. Insensibles. Déchirante vision. J’comprends pas. J’me sens pas très bien. Je bascule. Je ferme les yeux. Pas de son. Des images. Carnage. La guerre court à pas de soldats. Mon regard rase un champ de vision incertain. Pas de corps. Pas de visages. Des pieds et jambes en uniforme s’affolent. Mémoires de guerres. Ça fait mal. C’est à peine croyable. Et pourtant… C’est quasi constant. Ça vit en moi. Passé, présent. Les explosions, bombardements… Les coups de grisous qui ont rendu les femmes de mineurs en perpétuelle attente de non-retour, mes grands-mères, terrorisées par la peur d’une annonce catastrophe, « il ne reviendra pas, il est dans la fosse avec les copains. Tu ne verras plus ce visage noir de charbon, ce sourire lilial, ses yeux pétulants d’arcanes souterrains ». J’avais oublié. Oublié. Oublié d’où je viens. Germinal. L’enfer.

Mémoires de guerres, explosions, bombardements, coup de grisous… Ne m’appartiennent pas. En travaillant physiologiquement sur ces mémoires, mon corps s’apaise, se libère. Agréable sensation de ne plus être habitée, agréable sensation de sérénité. Une réconciliation avec un passé ancestral qui m’explosait et qui laisse la traversée du pont, libre, pour passer du côté de ma vie.




jeudi 24 septembre 2009

Chimie invisible



Jolie couleur au demeurant. Bleu. Bleu du ciel. Bleu aquatique. Couleur peu ordinaire pour une citrouille, où la dominante orange se marie normalement avec tous les verts de la nature. Celle-ci pourrait avoir subi un traitement insidieux. Chimie. Invisible. Soupe purée et autres vont se paonner dans nos assiettes avant de se faire un festin de nos intestins, de notre eau.

À l'origine, notre corps a toute l'intelligence pour faire le tri. Les vitamines... sont gardées. Les déchets... sont expulsés. Aujourd'hui, gavé de cochonneries, drogues, médicaments, alcool... il n'arrive plus à faire la différence entre ce qui est utile, ce qui est funeste pour son bon fonctionnement. l'insidieuse chimie s'installe, se colle, et nous voila, tout comme la citrouille qui aura bien du mal à se transformer en carrosse, coupé de nos sens. drogué. Anesthésié.