lundi 28 décembre 2009

Libre à chacun d'interpréter...


jeudi 15 octobre 2009

Mémoires de guerres...



Assise sur un matelas, la peur au ventre, partagée entre l’envie d’aller toucher ce qui me bouffe (l’argent) et mes neurones qui luttent pour ne pas ressentir, mon regard se pose singulièrement sur mes jambes. Vieilles. Dures. Insensibles. Déchirante vision. J’comprends pas. J’me sens pas très bien. Je bascule. Je ferme les yeux. Pas de son. Des images. Carnage. La guerre court à pas de soldats. Mon regard rase un champ de vision incertain. Pas de corps. Pas de visages. Des pieds et jambes en uniforme s’affolent. Mémoires de guerres. Ça fait mal. C’est à peine croyable. Et pourtant… C’est quasi constant. Ça vit en moi. Passé, présent. Les explosions, bombardements… Les coups de grisous qui ont rendu les femmes de mineurs en perpétuelle attente de non-retour, mes grands-mères, terrorisées par la peur d’une annonce catastrophe, « il ne reviendra pas, il est dans la fosse avec les copains. Tu ne verras plus ce visage noir de charbon, ce sourire lilial, ses yeux pétulants d’arcanes souterrains ». J’avais oublié. Oublié. Oublié d’où je viens. Germinal. L’enfer.

Mémoires de guerres, explosions, bombardements, coup de grisous… Ne m’appartiennent pas. En travaillant physiologiquement sur ces mémoires, mon corps s’apaise, se libère. Agréable sensation de ne plus être habitée, agréable sensation de sérénité. Une réconciliation avec un passé ancestral qui m’explosait et qui laisse la traversée du pont, libre, pour passer du côté de ma vie.




jeudi 24 septembre 2009

Chimie invisible



Jolie couleur au demeurant. Bleu. Bleu du ciel. Bleu aquatique. Couleur peu ordinaire pour une citrouille, où la dominante orange se marie normalement avec tous les verts de la nature. Celle-ci pourrait avoir subi un traitement insidieux. Chimie. Invisible. Soupe purée et autres vont se paonner dans nos assiettes avant de se faire un festin de nos intestins, de notre eau.

À l'origine, notre corps a toute l'intelligence pour faire le tri. Les vitamines... sont gardées. Les déchets... sont expulsés. Aujourd'hui, gavé de cochonneries, drogues, médicaments, alcool... il n'arrive plus à faire la différence entre ce qui est utile, ce qui est funeste pour son bon fonctionnement. l'insidieuse chimie s'installe, se colle, et nous voila, tout comme la citrouille qui aura bien du mal à se transformer en carrosse, coupé de nos sens. drogué. Anesthésié.

mercredi 16 septembre 2009





Merci Julie de m'avoir sollicité pour reprendre le boitier, nous amuser et porter un nouveau regard sur la photographie. Curieux mélange entre ici et maintenant , un ailleurs, une autre époque et la vie...

dimanche 13 septembre 2009

Vaccination H1N1 : méfiance des infirmières


"La vaccination immédiate
de dizaines de millions de personnes
par un vaccin peu testé est inquiétante :
c’est une expérimentation grandeur nature. "

vendredi 11 septembre 2009

Vaccination

6 ans. Petite boule rousse s’en va en vaccination. Dispensaire. Peur. L’odeur de l’éther, les fauteuils synthétique à claire-voie d’une grande laideur, pas de couleur, pas de déco, c’est vraiment pas beau. Des grandes personnes à la blouse blanche s’activent. Beaucoup d’enfants et leur maman attendent. Vaccins. Angoisse de l’aiguille. Ma bonne humeur de petite fille chancèle. Seule. 6 ans. Assise dans un fauteuil en plastique, je tétanise. Je baisse les yeux. J’veux pas voir. J’veux pas qu’on m’pense abandonnée de ma maman. Elle est pas là. Elle travaille pour gagner de l’argent. Les autres enfants n’ont pas l’air plus heureux que moi, mais ils ont leur maman pour eux, un doudou que je n’ai pas dans les bras, des bonbons pleins de couleur, des bisous… C’est doux.

C’était il y a quelques jours. Quelques lignes commençaient à se dessiner sur l’histoire d’un vaccin qui a mal tourné. Une semaine alitée, la fièvre à plus de 40, paralysée par le choc d’une aiguille venue piquer mon dos, par le choc d’une injection chimique. DTPOLIO. Les années ont passé, le choc mémorisé, la partie gauche de mon corps comme anesthésiée, j’ai adopté cette perte de ressenti et me suis lancée dans la vie.

Le travail en profondeur libère mes muscles, mes membranes… Mon audition… Ca fait mal, c’est super désagréable au point de m’dire « putain » j’me sentais mieux avant, j’ressentais rien. Pas de douleur. Jamais. C’était normal, voire confortable. Personne ne m’disait rien. Juste le « prends ton carnet d’santé et va te faire vacciner, c’est obligé, y’ a pas à discuter, c’est contre les maladies graves ». Maladies. Grave ? 6 ans. J’vais mourir. Mes sanglots n’y pouvaient rien changer, je partais tête baissée, les yeux blessés, les chaussettes sur mes souliers. Flippée…


mercredi 9 septembre 2009


Elles apparaissent enfin!!!

Fragile, timide...


dimanche 21 juin 2009


Quand les cerveaux prennent congés.

Qualifié scientifiquement d’hémisphère, maréchal de droite, jupitérien de gauche, séparés par une scissure, nos cerveaux ne sont pas nos meilleurs amis.

Nous les avons tant habitués à gérer notre vie, ils nous ont tellement conditionnés, ils ont enregistrés de si nombreuses croyances, les croyances venues de loin, d’il y a longtemps, christianisme et autres religions, communisme… Les croyances de nos parents, les peurs, toutes les peurs enchaînées, rouillées, oxydées, touts les chocs mémorisés dans notre petite boite noire… Toutes ces choses qui nous entrainent à regarder notre vie à l’envers, attachées, ligotées pour être bien sûr de ne pas bordéliser ce qui a mis des siècles à nous éloigner de notre âme, toutes ces choses qui ont anesthésié notre corps et son langage, toutes ces choses qui nous empêchent d’être nous.

Mais quand les cerveaux, nos faux amis prennent congés, c’est une grande aventure intérieure qui commence. La grande aventure de la conscience physiologique…

Cellules, membranes, organes, os... eau, ont beaucoup à nous raconter...



vendredi 12 juin 2009

J'aurais voulu être une artiste

Ben ouais!!!! Pourquoi pas ? Une nana qui ne rentre pas dans les cases. Enfin, pas dans toutes les cases, faut pas déconner non plus !!! La machine à laver, l’aspirateur, la baignoire… J’aime bien tout ça moi !!! On est copains. On s’aime bien. Dans une p’tite maison aux mille sent-bon, j’me verrais bien. Pinceaux, couteaux, terre, appareil photo… La vie belle quoi !!! J’vendrais mes œuvres, on parlerait d’moi dans les médias. J’aurais une galerie privée dans l’monde entier. Objectif Guggenheim, Moma… C’est beau d’rêver !!!

La réalité semble vouloir me faire vivre les choses autrement. Ma réalité.
Je n’ai pas envie de fournir des toiles dans l’unique but d’exposer. Ça n’a pas d’sens. Ma démarche picturale est un voyage vertigineux dans les profondeurs de ma matière, de mon eau pour devenir consciente. J’ai souhaité la reconnaissance extérieure. Je l’ai eu sans la vivre pleinement. Sans y croire. Je ne savais pas encore que la reconnaissance devait d’abord passer par moi. Sujet délicat, la reconnaissance de soi. Sujet épineux parfois. Trop longtemps sous la carpette à recevoir les pieds d’individus pailletés d’une soif de pouvoir incommensurable, j’avais des choses à prouver, à me prouver. Un jour, je me suis laissée prendre au jeu de l’excitation d’exposer, habitée par le doute, le méga doute de moi. J’veux bien me montrer, mais surtout n’achetez pas. Pas l’droit. Pas l’droit à la réussite. Pas l’droit au plaisir. Pas l’droit de gagner de l’argent. J’voulais. J’voulais pas. Souffrance. Joie. Arrache boyaux. Allégresse. Vertige. Paradoxe. Mon orgueil s’est vu couronné de diamants évanescents. Fugace la couronne !!! Illusion. « Putain » d’orgueil. Si tu savais combien je me sens plus légère de t’avoir largué en chemin. T’es qu’un traine-malheur. Un raté. Tu fais chier. On devrait tous aller vendre un jour des patates sur le marché. Expérience bien plus enrichissante que l’élaboration d’une campagne de publicité qui va te faire péter la carte bleue, te rendre malheureux après quelques secondes de jouissance compulsive. J’connais bien l’sujet, je l’ai pratiqué. Longtemps. Je me suis pendant toutes ces années, desséchée, fanée. Déshydratée. EAU…



mercredi 10 juin 2009


Assise dans le vide, le ventre gonflé de souvenirs, je souris. Mon regard beugle sa fièvre de tendresse. Mes mains se chrysalident. Mes jambes creusées par de nombreuses douches acides se profilent. Assise. Dans le vide. J’oublie qui je suis. Je voulais être grand. Je voulais être St Laurent, Dior… Lacroix. Soif de reconnaissance inconsciente. Je n’étais qu’une enfant à la recherche de ses parents. Indifférence…

VOYAGE DANS LE TEMPS

9 mois de gestation passé dans l’univers à éviter les explosions. C’est long… Mais…

C’était hier… J’avais sans doute un pet d'travers. Le regard à l'envers, j'me vois tout à coup fossilisée dans la toile. Retour en arrière. Millénaire. Préhistoire. Je viens de loin. Très loin… Je suis un cœlacanthe. Je suis né il y a environ 400 millions d'années. Je viens de l’eau…



Les cœlacanthes sont les contemporains du passage de la vie marine à la vie terrestre que l'on croyait disparus depuis 70 millions d'années. Un premier spécimen a été découvert en 1998, un deuxième en mai 2008. Ils ne constituent pas un ancêtre commun aux espèces vivant à l’air libre, mais l’étude de leur anatomie et de leur ADN devrait tout de même apporter une meilleure compréhension de cet événement fondamental de l’histoire de la Vie sur Terre, et sans lequel nous ne serions pas là.


Ma peinture, est instinctive, intuitive. Je laisse ma main s’exprimer sans jamais savoir où elle m’emmène. Hier, je ne connaissais ni l’histoire, ni l’existence de ce poisson…

jeudi 4 juin 2009





Eau. Eau sombre. Fangeuse. Eau... Saturnienne. Spleenétique. Mon eau…
Je rame sans gouvernail à la ramasse. Je me désâme pour trouver mon chemin. Je passe. C’est gluant. Lourd. Ça colle. Mémoires. Qui ? Quoi ? Maman. Papa. Amour ? Mal… Barrez-vous.
J’veux du bleu, des vagues, des fleurs… T’es qui toi ? J’te connais pas ? T’as rien à faire là. Dégage. Lumière. Passerelle. Je m’éveille… Merde !!! Ça sent l'pourri. C’est quoi ? Méthane ?. J’régénère. Je bouge. Amusant. Boom !!! Je tombe. Éther. Formol. Alcool. Drogue. Dring !!! debout !!! C’en est terminé d’dormir. C’est l’heure… DE VIVRE.

mercredi 3 juin 2009


Quand la conscience s'éveille

La nuit tombe. Mes yeux se pelaudent pour rester éveillé. Ma tête semble très encombrée, mon corps, inexistant. Insolite… Les bras de Morphée m’appellent. Je veux m’y lover, m’y nourrir de tendresse. Fumisterie. Là-haut, dans mes cerveaux, vit un monstre difficile à déloger. 50 ans qu’il crèche dans son cruel nid d’amour. Un monstre qui m’a voué une admiration sans bornes. Qui a tissé ma vie. Anesthésiée. Qui m’a sauvé aussi, mais je ne me damnerais pas pour lui

Insomnies, interminables nuits… Je vous maudis.

1er juin 2009. 3h11. Mes paupières se lèvent. Dans 3 minutes à peine, 1er juin 1959, nait un bébé de 3K600. MOI. Sylvie. Après 9 mois passés dans un univers sombre, esseulée, explosif, dans une eau polluée d’une mémoire de gestation dramatique, mon frère, des chocs vécus par ma mère, transmise à mes cellules, mon eau, j’ouvre les yeux avec difficulté sur un monde inconnu. La vie.

Hier, fin de journée, je me retrouve sur le quai d’une gare de banlieue dans le vide le plus total. Paumée, comme parachutée dans un monde d’interdits.
Je viens de fêter mon entrée dans le demi-siècle chez des amis. J’suis quinqua. Le temps est aux merguez grillées, aux bulles, aux coups de soleil, aux rires… Amitié de plusieurs années retrouvées, merci pour ce moment de pur bonheur. Le quotidien se réveille. Fin de journée cramée. Il est l’heure de récupérer les enfants. Je me retrouve face à un choix délicat. Rester me lover, ou prendre le chemin du retour. Antoine m’attend. JE décide qu’il m’attend. On me demande de rester. Je décide de rentrer. Pas compliquée la nana. On me raccompagne à la gare. On se dit au revoir. Je passe le tourniquet, j’avance dans une clair cécité . Je me retourne. On se fait signe. Je souris. Vite, j’dois pas rater l’train. Je file. Merde !!! L’escalator est en panne. C’est haut. J’aperçois le ciel. Gris. J’comprends pas. D’en bas, c’était bleu. J’prends machinalement mon mobile. SMS d’Antoine. « Tu peux rester à Sartrouville. J’ai envie d’rester seul ». Ha ????? J’me sens tout à coup un peu conne. J’appelle Antoine. Tout devient confus. Ok, je reste à Sartrouville, j’appelle pour prévenir de mon changement d’avis. Allo !!! Messagerie. Messagerie. Messagerie. J’descends, j’remonte l’escalator en panne. Le ciel est toujours gris. Qu’est ce que j’fais là ? J’me sens seule. Très seule. Abandonnée, mais comme si j’l’avais décidé… MOI. J’appelle Antoine. « J’rentre ».
Les bras chargés d’assiettes en carton dans des sacs en plastique, j’monte dans l’train. Les larmes rendent le brouillard épais. J’veux plus voir. Plus entendre. Plus sentir.

J’suis née aujourd’hui, il y a 50 ans. Premier regard. Fusillé. Premier mot. Interdit. Premier geste. Blindé. Là, maintenant, à quelques heures de vie, sur un strapontin d’banlieue, mon regard s’évanouit.

La défense. Je descends. Escalator. Je monte. Le plafond semble bas. Noir. Ecrasant. Pesant. Je sens intellectuellement les gens autour de moi, je me sens intouchable. Inaccessible. CHOC. Je me suis interdit un moment d’plaisir en refusant l’invitation de rester à Sartrouville. PLAISIR INTERDIT. En décidant d’rentrer, j’interdis Antoine d’être lui, d’être libre. Auréolée du pouvoir sacré, j’lui interdis l’accès au féminin. Mère castratrice inconsciente je suis. Je m’effondre. « Putain de bordel de merde » C’est vraiment pervers. Sur le quai d’la gare, la rage monte. « Putain » d’inconscience. Sur le quai d’la gare, seule, au milieu d’une foule de parents qui rentrent chez eux, j’imagine les miens. Le jugement facile, le verbe statufiant, le regard tétanisant, l’inconscience de la conscience, le rejet de ma naissance, l’oubli de mon existence…

Le train est à quai. J’monte. La défense. St Cloud… J’arrive. « Bonsoir Antoine ». Deux mots. La soirée est terminée. C’est clair, évident. Sous mes apparences de maman faussement decontractée, très à l'ecoute, habitée de la non envie de reproduire le shéma éducatif de mes parents... je l'etouffe.
J’vais compenser par la clope, le thé. J’me gorge. Je gonfle. J’ me vois, j’ me sens. C’est délirant. Impossible d’arrêter. Je bois. Je fume. J’ai la nausée. Pouacre !!!. Ca m’oppresse. j’continue. Thé. Clope. J’me lève. Envie d’bouger. Thé. Clope. J’en peu plus. Corps cigard. Carbonisée. Fait chier !!!. J’vais m’coucher…

mardi 28 avril 2009

Transformations notables.

Plus d’un mois que l’écriture n’a pas une place de choix dans ma vie. J’ai, tout ce temps, guerroyé avec mon expression picturale. Une bagarre sans relâche, déchirée par l'expression du passé, ébaubie par l’expression du présent. Une grande transformation prend corps, habitée par la peur de ne pas être en accord avec ce qui vient à moi comme une flagrance, une existence. Le pinceau à la main, le couteau à proximité. CHOISIR... Mettre de côté cette inesthétique, répugnante, ingrate peur de l’inconnu, la TRANSFORMER en une intention féconde.

Les insultes valsent. La rage s’exprime, le couteau me blesse. Ma couleur (brun Van Dick) se déverse. Vide. Je m’installe. Penaude. Je pose mon regard sur cette toile qui me dit « laisse tomber cette récession, tu nous fais quoi là ? C’est plus toi. T'acharne pas ». Je me lève. La voie des objets indésirables, pesants, semble être un langage adapté. Adage d’un abandon intentionnel…
Transformer et non mettre au rebut. La toile, salopée par tant de crises, réprime son désir de laisser derrière elle les traces d’un passé pictural. D’un passé. Le mien.

Je réalise enfin ! Ce que signifie (dans la vie, tout est conception, fécondation, gestation, naissance). C’est avec l’expérience du mois et des jours qui viennent de s’écouler que je prends vraiment conscience de l’importance de mes schémas de fonctionnement. Je ne pouvais pas avoir plus belle délivrance, et plus beau dialogue avec la matière.

J’ai toujours fonctionné dans l’urgence. Je pensais et trouvais normal de ne pouvoir sortir « le meilleur de moi même » qu’en ayant que très peu de temps pour réaliser l’élaboration d’une création de mon esprit. GESTATION.

A suivre...

jeudi 26 février 2009

Un paquet presque vide sur une table embarrassée. La pression monte. Je tombe dans l’indigence la plus totale. Un paquet où se chamaillent quelques brins d’herbe qui attendent de se carboniser et de carboniser mes organes. Le paquet est dans la dèche. La nana dans une déconvenue qui n’a pas de sens. Son corps s’attache à des souvenirs qui aimeraient exhaler leurs derniers soupirs. Son corps lui parle un nouveau langage. Son corps lutte. Le dialogue est haïssable. Peur. Peur. Atrocement peur. Peur de quoi ? Elle ne sait pas. Peur de rien, peur de tout, peur de l’inconnu surtout.

C’était hier… Le paquet se faisant misérable, le porte-monnaie impécunieux, la peur de manquer avant même de ne plus rien avoir prend le pouvoir. Satanée peur, satané fric de merde.
La situation étant, je vais exercer mon empire sur le manque. Manque physique ? Manque cérébral ? Pas de clope. Pas d’argent. Le vide. Les heures passent. Les secondes interminables explosent mes cerveaux. Mon corps n’est pas en transe, pas en manque. Étrange…
Ça fait des mois que l’odeur, le goût de la clope m’emmiellent. Des mois que je pense arrêter cette putain d’herbe de merde. Des mois que la peur du manque me traverse. Des mois que les fumeuses et fumeurs de trottoir empoisonnent mon regard. Des mois, des mois… Des années, que mon argent par en fumée.

L’expérience est de courte durée. Une journée. Qu’importe . Identifier le pouvoir des cerveaux sur mon comportement est une victoire. Il laisse à méditer sur toutes les peurs, les servitudes qui enchaînent et qui pourrissent la vie. Cette vie, qui nous a gratifiés de 5 sens, que les médocs et autres drogues annihilent tout doucement.

Il va sans dire que depuis bientôt 3 ans, accompagnée de Françoise et Agnès, le processus de nettoyage de ma matière, de mon eau qui constitue plus de 70 % de mon corps, est un facteur important sur ma prise de conscience.



Alors, écoutons notre corps de l’intérieur
Là où viennent mourir sur ses plages de notre sensibilité
Par vagues, les murmures de la musique de l’univers
Celle qui entretient la vie, la déploie et l’installe dans la Création

L’insoutenable vérité de l’eau Jacques Collin.

lundi 23 février 2009


Qui pouvait imaginer qu’un jour elle apparaitrait toute auréolée dans la vitrine d’un grand magasin après avoir fait son shoping ? Dior, Balenciaga, Miu Miu… tous les plus grands l’ont salué avant de lui présenter leur nouvelle collection. Une collection particulière pour une dame particulière. Relookée, elle pourrait presque passer inaperçue. Sa chevelure platine sertie d’un ruban de soie noir lui laisse juste ce qu’il faut de fervent. Mais la dame est bien pensive. La dame a oublié de faire un tour au rayon lingerie, et se demande si la carte du souverain est suffisamment approvisionnée pour se laisser aller aux achats des plus excitants. La dame a bien changé. La dame s’offre des moments de luxure après des siècles de chasteté.
Visiblement l’outrage aux bonnes mœurs ne l’empêche pas de satisfaire ses envies cachées, inavouées. Aurait elle soudain prie conscience d’une manipulation humaine, pour l’éloigner de son corps et de ses trésors ?

Authentique petit extrait d’un manuel scolaire catholique
d’ÉCONOMIE DOMESTIQUE POUR LES FEMMES,
publié en 1960


Il est important de vous rappeler vos vœux de mariage et en particulier votre obligation d’obéir à votre mari. S’il suggère l’accouplement, acceptez alors avec humilité tout en gardant à l’esprit que le plaisir d’un homme est plus important que celui d’une femme.

La liste est longue et ne date que de 1960. Les siècles sont passés et nous avons gardé tous les interdits en mémoire. Interdit aux plaisirs, plaisirs tabouisés…
« Putain » d’éducation judéo-chrétienne…

Madame, vous, et tous vos amis ne serez bientôt plus crédibles. La femme d’aujourd’hui s’éveille, se transforme, libère son eau de tous ces dogmes… DESACRALISATION.



jeudi 12 février 2009

La journée commence comme d’ordinaire. Partie d’transports en commun, jeu de bataille ou personne ne gagne, bousculade, indifférence, culte du moi, photocopie, rangement, communication téléphonique… Quotidien. Jusque-là, rien ne vient perturber le déroulement des 24 heures de la vie d’une femme.

15 h 39, changement de donne. Je reçois un mail d’un client avec des remarques pertinentes, mais d’une froideur volcanique, de celles qui, une époque m’auraient ordonnée tout habillée dans les profondeurs d’une larve pour ne plus être remarquée. Fossilisée. Heureuse de ne pas me laisser déstabiliser par l’énergie invisible de mon client, je pli bagage, partie d’transports en commun, bousculade… Maison.

Au cours du voyage, alerte SMS. J’interroge mon portable. Médusée par les mots d’une amie qui s’affiche sur mon petit écran, mon corps se cristallise, j’embraye direct sur les cerveaux, je transgresse la limitation d’vitesse, je boycotte instantanément la conscience physiologique, je ripe sur une mémoire épineuse. Choc. Explosion. Trahison. Abandon. Boum !!!
J’suis carbonisée au fond d’un fauteuil SNCF, le canal lacrymal s’accorde un barrage à sec, j’vais terminer le parcours comme un automate, rentrer, m’installer devant une tasse de thé.

95°, le barrage se rompt, l’eau se déverse en un torrent de tristesse, la théière est prête à me servir, mes yeux se meuvent en guimauve, je suis une gourmandise pour mes cerveaux.

Abreuvée d’eau salée, légèrement parfumée d’amertume, je m’allonge, je baisse les paupières, l’obscurité plante le décor de mes pensées. Sombre. Faiblement, je descends doucement dans mes intestins, m’abandonne avec soulagement au ressenti de ma disgrâce, pour offrir le temps d'un songe, un pèlerinage organique à mon âme. Le calme retrouvé, mes mains se gantent de tendresse, mes muscles éprouvés par le choc se laissent apprivoiser, sans crainte.

Dans une même journée, à quelques heures à peine, d’intervalle, la lecture au féminin de deux messages féminin, éclaire l’avancement de ma transformation. La première ne me laisse pas indifférente, mais ne me blesse pas. La seconde, me laisse entendre que la blessure est profonde. TRAHISON.

Le sms de mon amie, n'avait rien d'explosif. C'est mon interprétation, soutenue par une énergie invisible qui m'a projeté dans mon histoire... J'ai fabriqué à partir d'éléments mémorisés dans mes cerveaux, dans ma matière. Transfert. Trahison du féminin. Ma mère...


lundi 2 février 2009


Blanc. Etrangement vide. Absence.

Dans un brouillard qui nuit à mon regard, j’erre sur une page virtuelle sans âme. Une page où se dessine… Rien. Un espace oiseux qui attend la réminiscence de ma substance pour s’animer, s’exprimer, avec détachement et peut-être, sensualité.

La brume s’épaissit. Le chemin semble sans défense. Rien. Je ne vois rien.
Mon corps progresse au cœur de son abîme avec humilité, mes mains soupçonnent délicatement les blessures du passé, transformées, j’avance fébrilement… Sans finalité.

L’inconnu tout à coup fige mon sang. Mes repères, condamnés à se perdre, me placent dans une dualité dissimulée, la peur s’installe, l’envie d’arrêter le voyage me parle.

21h17. Devant moi, Le blanc ténébreux de l'écran éblouit mes pensées, Je plonge corps et âme dans mon histoire, j’approche sensiblement d’une explosion fœtale, l’univers tout entier semble m’abandonner. Le manège enchanté tourne au cauchemar, les bonbons se transforment en missiles chargés d’énergie. Je m’accroche, me recroqueville, les bruits, les voix, me tétanisent, je balise. Je grandis. Seule. Personne pour me sauver.
Je suis face à une mémoire soudée par un grillage d’acier, difficile de m’ensauver, mais pas la moindre envie de m’lamenter, j’veux découvrir la vie, décontaminée, épurée, régénérée.

9 mois de gestation, où les chocs accumulés font partit du bagage qui va construire ma personnalité avant même de crier la douleur du nouveau né…

La page blanche se charge d’encre noire, une aubaine pour reprendre le voyage.

Le grillage d’acier n’est pas infranchissable. Courage…


lundi 12 janvier 2009



Ils sont là, devant moi, enfermés dans une vitrine. Toute petite vitrine à côté d’un éventaire qui attire carte bleue, or, noire. Printemps. Il neige…
Ça explose dans tous les sens. C’est électrique. Ça brille. Perdition. Abandonnés des regards, ils m’appellent.

Viens, viens nous parler, viens, on est délaissés.

Je m’approche. Je m’installe. Plus rien autour ne me dérange. Plus de bruits. Plus de cris. Plus de frénésie. J’suis plongée dans un silence babil. Mes yeux s’illuminent. Ce sont mes amis.

Raconte nous. Que disent ces gens? Ils s’affolent, se bousculent, se braquent des yeux. On n’entend rien. Savent-ils sourire, rire, vivre ? On les appelle. On les supplie. Rien. Ils poursuivent leur chemin. Droit. Ils sont drôlement câblés ces gens là ! Raconte. Raconte nous. Dépêche toi. On va bientôt quitter ce lieux d'exibition. On les a entendus parler dans notre dos. Même qu’un fort en gueule, c’est comme ça qu’vous dites ? Il a parlé de cave, noire. Poubelliser. Nous on veut pas. On veut rester là. C’est pas qu’on s’amuse. Personne ne nous remarque. Mais c’est un beau spectacle.

Je souris. Je suis attendrie. Affligée aussi. Mes dessins d’enfant ésseulée prennent forme. Là. Devant moi. Personne ne les vois. Personne ne les entend. Personne. Sauf moi. C’est doux. Sécurisant. Chaud… J’veux pas partir. Pas les quitter. J’ai tant d’ choses à leurs raconter.

Il est tard. J’dois m'évaporer. J’voudrais juste vous dire avant de mettre les bouts. Je n’vous abandonne pas. J’vais vous sortir du noir. On a fait ce qu’on a pu. On a survécu. J’ai de nouveaux amis maintenant… Une nouvelle vie…

Un bruit infernal me frappe les oreilles. Devant moi, un grandiloquent ballet de ribouis, vides, acerbes, me réveille. L’odeur est acide, gazéiforme. Ça pu. Mes yeux se laissent aller à la représentation d’un monde synthétique. Ça pique. Shootés à la pilule miracle, celle qui te fait croire que la vie est rose, en noire, les gens, les grands, se croisent sans égard. Illusion.

Je range ma tête dans mes épaules. Je ferme les yeux. Mes cerveaux fredonnent une complainte suavement pugnace, me bercent d’inconstance. Qui nominer pour construire ma bicoque? Le ciel et ses rêves incertains ? La terre, et sa vie en danger? 

J’suis barrée, déconnectée. En pilotage automatique, le regard vide, j’tire le signal d’alarme. Y’a-t-il une âme ici, pour me tenir compagnie?…





vendredi 9 janvier 2009



Intéressant regard en arrière.

Je suis cadrée. Cube. Fermé. Le réalisme n’est pas pour moi. Je n’habite pas sur terre, je suis inhumaine, je viens d’une autre galaxie. Je plane…

Mon chemin d’fer est tracé. Droit. Ficelé. 18 ans. Ecole d’art graphique. Les meilleures années d’une scolarité chaotique. Le pied !

Elles ne vont pourtant pas me réserver que de bonnes surprises. Sabotée ?. Auto sabotage ? Manipulation ? Il suffira d’un mot, pour me ranger bien repassée, bien pliée dans mon tiroir . Enfermée. Ligotée. Mais pas condamnée. « Ca s’fait pas. C’est nul. Non mais n’importe quoi !!! » Il me semble avoir déjà entendu ces mots là. Et voilà !!! L’enseignement, école d’art graphique. Répétition. Total délire. À l’époque je ne savais pas. Je subissais. J’me disais, ils ont raison. Les adultes savent tout. C’est eux qui nous mènent sur le chemin d’la vie. Bécassine !!!.Celle la même qui était prévue initialement pour boucher une page blanche. C’est moi! C’était.

Je crois que je ne me suis plus autorisée la liberté d’expression. Je suis restée dans la rectitude, la structure. Pas de fantaisie dans mes travaux, mais des dentelles sur les jambettes, pas de chaussettes, des cheveux d’or. Quand même !!!

J’ai gardé en moi, cet empire. Potence. La mienne. L’appareil photo retrouvé plus de 20 ans après, je me suis surprise à chercher l’alignement. Droit, droit, droit… Il faut que ce soit droit. Je regardais mes photos avec la satisfaction d’une construction graphique. Esthétique. Mon esthétique.

Je les regarde aujourd’hui avec navrement. Mon regard a changé. Ma matière s’est nettoyée. Où sont les femmes? Où sont les hommes ? Où vont nos enfants ?

Sorti du contexte de l’esthétisme publicitaire, artistique, créatif, il n’y a rien. Néant. Pas de sourires. Pas d’odeurs. Pas de larmes. Pas de vie. Où sont les âmes ?...

Il est bien connu que la jeunesse s’identifie à une image extérieure que les médias envoient. Le virtuel, outil de géni, utilisé à la génération Gossip Girl, MMORPG, fait peur. Identité perdue… Fuite. Une couche supplémentaire générationnelle, collée sur les chocs…

URGENCE.





jeudi 8 janvier 2009


Le regard et l’appréciation de mon travail photographique du Musée Quai de Branly, m’explose. Habituée à n’entendre que les reproches, je suis une sourde oreille aux valorisations. J’embrasse une vacuité quasi permanente.

Les choses ont changé… Je suis encore habitée par le doute, mais j’apprends que la reconnaissance, commence d’abord par soi.
Travailler, nettoyer, transformer… Les croyances, les vieux schémas de fonctionnement… Il ne suffit pas de penser intellectuellement pour aller à la rencontre de son âme… L’intellect n’est pas dissocié du corps, de la matière. Cette matière qui nous constitue, qui nous vient de loin, très loin, dont la mémoire dépasse sans aucun doute, celle de nos cerveaux. L' EAU.

Dans le couloir de mon appartement, il y a, installé depuis 7 ans, un petit miroir mural. A n’importe quel moment de la journée, de la soirée, pourvu qu’il ne me dise pas «Sophie est la plus belle ». Pfff, je m’y regarde. Psyché. Ce miroir par une mésaventure, n’est plus. Pas brisé, juste décroché. Deux mois déjà, et 7 ans que mes cerveaux ont enregistré qu’à cet endroit… Miroir… Dis moi ?...
2 mois que je continue de tourner la tête. 2 mois que le sèche cheveux en perd la sienne…
Il y a quelques jours, je me suis dit, STOP. Il est plus là.
Curieusement, je me suis arrêtée de m’arrêter à n’importe quel moment de la journée, de la soirée. Déprogrammée.

C’est le petit TP qu’il me fallait pour comprendre d’une manière simple, un des systèmes de programmation, et surtout de voir comment, et avec quelle rapidité, je m’en suis libérée. C’est tout le travail des 2 années de formation qui prend toute son essence, même si l’exemple peu sembler d’une trop grande simplicité, il laisse à méditer sur les dégâts... Mais nous avons la chance de pouvoir les transformer.

Pour aller plus en profondeur, pour aller au-delà du miroir, j’appuie sur l’interrupteur de ma mémoire. Retour en arrière. Petite enfance. Adolescence. Jeune adulte. Adulte. STOP…

T’es moche. Tu sais RIEN. Tais-toi. Qu’est ce qu’on va faire de toi. T’es NULLE… Quotidien. Tout à coup, j’vois une main arriver sur mon visage innocent. Violence. Pourquoi ? Tétanisée, j’retiens mes larmes. Terreur. PEUR. Le regard à terre, les muscles étranglés, une seule envie, m’esquiver, courir, m’éffoirer. N’importe où. Pas là. Je me garde bien de rétorquer. Une deuxième peut si vite arriver. J’attends qu’le silence, puissance de l’invisible, regard, me dise, file. J’veux plus t’voir.. D’un pas léger, mais plombé, effacé, j’prends le chemin à patin qui me donne rendez-vous avec mon chagrin. Ma douleur. Je pleure. J’ose plus bouger. Plus respirer. Ma poupée défigurée dans les bras, mon seul soutien, j’veux partir. Rejoindre le ciel. L’éternel. Sans un mot. Interdit. J’ai honte. Humiliation.

Inconsciemment, je finis par abdiquer. « J’suis vraiment nulle ». Je vais construire ma vie avec cette hérésie ancrée dans mes cerveaux, dans ma matière. Mémorisation.
Et voila un programme installé qui va me coller à la peau, avec lequel je vais me construire, qui va me flinguer. Les autres sont à venir, ou sont déjà installés.
À chaque situation similaire, l’interrupteur de ma conscience intellectuelle et physiologique se met en marche. Seul... Répétition.
Muscles étranglés, carpette, soumission, humiliation… Chaque traumatisme va se coller sur le précédent et ainsi de suite… Conception, fécondation, gestation, naissance, petite enfance, adolescence, jeune adulte, adulte. STOP.

Aujourd’hui, senior sur le marché de l’emploi,
muscles étranglés, carpette,
soumission, humiliation…


Je vous « MERDE ».


Les comportements appris et les croyances acquises de nos parents, de l’enseignement et autres, loin d’être négligeable dans notre physiologie et notre santé, nous empêchent de parvenir à nos rêves.
Mais avant même qu’ils s’installent, être conçu dans l’amour, dans la haine, en vitesse… Créé déjà une différence… Dés la conception, nos parents… Nous offrent leurs mémoires. Cadeaux. Le ruban est de plomb… l’emballage, carbonisé… L’intérieur pollué…



jeudi 1 janvier 2009














Un peu de couleurs pour démarrer 2009.

Il fait beau. Juillet se pavane sur les quais de seine, la tour Eiffel pointe son nez vers l’azur et se dore le métal au soleil. Le rendez-vous, est à la couleur, à la bonne humeur. À la bonne heure !!!

Non loin du symbole ithyphallique de la capitale, Musée du quai de Branly. Tout neuf tout propre, tout en couleur. Extérieur. Jean Nouvel a gardé l’obscurité, pour que les visiteurs voyagent à travers l’art africain, dans le noir Intérieur. Musée consacré aux arts d'Afrique, d'Amérique, d'Asie et d'Océanie, je pars pour une conquête graphique, colorée, interdite. Certains endroits sont exclus au public, l’appareil photo non autorisé. Je m’aventure dans le jardin avec mon gros Nikon, mon téléobjectif. J’suis pas au courant. 25 ans de pub largués. J’ai oublié les demandes d’autorisations et autres. Je m’amuse.

Je vais en toute innocence envoyer un mail au musée pour présenter mes photos. Rendez-vous. Premier regard avec la responsable image, terrifiant. J’ai fait une connerie. J’le sens. Interdiction de photographier, les gardiens sont là pour y veiller. J’suis passée à travers. Invisible. La leçon écoutée, je présente mes photos. Eloge. Ouais !!! Une réunion le soir même, idéale pour présenter de nouvelles images, je laisse mon book.. J’y crois pas…

C’était trop beau. Le conte vire au désenchantement. Blocage administratif. Je repars avec mon dossier, mais avec cet heureux regard posé sur ma conquête graphique, en mémoire.

Je joins mes remerciements à la responsable image, au directeur du Musée, qui m'ont donné l'autorisation de poursuivre ma conquête , de jouer de mon regard intérieur, extérieur, pour photographier une architecture contemporaine aux couleurs pétulantes.





Aujourd'hui, la jolie gamme chromatique, endommagée, maculée par le vent, la pluie, la pollution… Se fane…