dimanche 28 décembre 2008







Peinture, je t’ai délaissé, je ne t’ai pas oublié, je reviens vers toi, pour me lover dans tes bras. Souffrance. En ta compagnie, mes émois sont puissants. Tu berces ma solitude au couteau et j’avance d’une allure vagabonde, à la rencontre de mon âme. Je ne suis pas en villégiature. Campos attend pinceaux. C’est pour bientôt.

Mes fantômes se présentent, s’affirment. Ils n’ont plus peur du jugement. Ils vivent leurs derniers instants avec une quintessence absolue. Peinture. Noble matière, vous semblez me connaître. Vous semblez me donner rendez-vous. Genèse. Peinture. Attendez-moi, nous allons nous connaître…

La saison, miellée en abondance de mes fleurs intérieures approche. Son parfum, sa couleur, sa voix, sa musique, touchent avec appétence ma vie. J’arrive…





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