jeudi 20 novembre 2008




Le féminin, n'est pas épargné.
Plus de deux ans sans les regarder.
J'avais oublié…

J'avais oublié cette période de ma vie très étrange. Je n'ai gardé que le meilleur. Du monde virtuel, est né une relation pleine de créativité, de délire, de tendresse… d'amour. Une rencontre particulière. Je la sais aujourd'hui en d'autre compagnie, mais cette rencontre fait partie de ma vie. C'est mon ami. La peinture devient alors la fidèle compagne de mes larmes. L'antidépresseur. Le catalyseur d'énergie. Le couteau s'aiguise. jubile. Crise. C'est un défilé dentelé de noir animal. Sabré de rage, de désespoir. Le féminin n'est pas épargné. Effet miroir? Vies passées?

Aujourd'hui, je suis en mesure de comprendre les nombreuses couches de peinture. Ces couches qui se mélangent, se soudent, se collent, fusionnent... S'organisent, pour donner naissance à cette grande famille. Je suis en mesure de les relier à ma matière, à mon eau. Pollutions, carbonisations, chocs, médicaments, anesthésies, alcool, vaccins... Je suis en mesure de les relier à l'histoire de mes parents... Histoire, qu'ils m'ont laissé en héritage en me concevant.

Mon regard est différent. Je n'ai plus peur de mes fantômes. Ils sont allés visiter d'autres châteaux. Ils ne demandent qu'à se libérer. Me libérer. Me transformer. Des années, des siècles qu'ils étaient là, à ne pas oser bouger. T'as pas l'droit d'les déloger! De quel droit! Dehors, il fait si froid. On t'a câblé de guirlandes électrique, pour ne pas manquer d'énergie. Orné de gentilles boules de cuivre. De souliers de plomb. De nœuds acidulés, pour te faire croire que c'était ça la vie. Mais au paradis... Au paradis!!!...


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