mercredi 26 novembre 2008

Un jour...

Je ne vais pas tous les exposer dans ce monde virtuel. Pas envie. Pas le droit de lever le voile. Leurs religions leurs en interdit... Un jour, ils sortiront de l'ombre. Quand ils auront soif de lumière, comme je peux avoir soif de vie. Quand ils en auront marre de se raconter leurs déboires. Quand ils auront soif de régénération. Pour l'instant, certains sont encore dans le fond d'une cuve, à piétiner muscat, pinot, morillon... Pour qu'ivresse s'enivre au point de ne plus rien ressentir. D'autres rêvent de guerres, de boulets de canon, d'explosions, d' hurlements... Les places ne sont pas limités. Le concert est gratuit. Une femme est encore saisit d'effroi du vagissement de ses nouveaux nés. Pour peu qu'elle est eu des triplés... "Putain" d'naissance!!! La mienne... Combien, ne comprennent rien? Rien de ce qu'ils foutent là dans le noir à ne pas pouvoir se mouvoir, encombrés d'énergie, de méthanne, de plomb, d'étain... Et bien d'autres cochonneries. Le sacré à guidé toute leur vie... Ils pensent être heureux aujourd'hui qu'ils sont au paradis. Comment leurs dire que? ...

Les derniers arrivés, eux, s'en sont allés. Ils ont comprit que c'était pas la peine d'insister. J'suis déterminée à les peler, à les transformer, pour trouver ma liberté. Ils se promènent. S'installent sur des bancs publics. Aujourd'hui, amoureux de la vie, ils observent et se disent,"on c'est fait empaumer,couillonner, jobarder.

Ils ont tous quelque chose en commun. Tous, me parlent avec leur cerveau. Le corps? Ho la!!! Ne t'aventure pas sur ce terrain là. Accès interdit. Miné. Tu risques, à l'heure du thé, de goûter au plaisir. Ici, on n'vit pas madame. On n'cause pas. On n'touche pas. T'as pas l'droit. Pas maintenant...

Je me suis longtemps demandée pourquoi. Pourquoi ma main, n'allait pas plus loin. Par peur sans doute. Peur de trouver une réponse qui me ferait basculer dans un autre monde. Peur de lâcher le couteau pour des pinceaux, trop doux, trop tendre... TROP. Tendresse, bordel, je te déteste. Tu fais trop mal. Tu fais verser mes larmes. Ne m'approche pas. On est pas fait pour s'entendre, se côtoyer, se lover. Pas encore...


Au bal, tu seras invitée.


Tu te prépares doucement. Ton doux visage semble déjà se révéler. Mais il faut bien te regarder pour dépasser les frontières de l'inconséquence. Les douze coups de minuit, n'y pourront rien changer. Le masque sera levé. Pas besoin de te sauver…



1 commentaire:

Anonyme a dit…

La glace est brisée, il ne te reste plus qu'à creuser.
Ainsi, tu pourras gouter à la tendresse du pinceau et te débarrasser de ces violent couteau, sans pourtant les oubliés.

Je n'ai pas tous compris mais cela prouve tes talents d'écrivain.

Belle prose.

Apollinaire, a fait de la poésie en jouant sur l'espace de la feuille et les typos, tu devrais jeter un oeil si tu ne connais pas déjà, je suis sûr que ca t'amuserais.

Renard.